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Dans une des rues de Berlin-Ouest près de la ligne de démarcation devenue frontière d’Etat d’après les autorités de l’Est (Rébublique démocratique allemande, RDA), se trouvait pendant des annés, l’inscription suivante :
Au besoin cliquez sur les photos pour les voir plus grandes (retour avec le symbole "Page précédente" de votre programme d'affichage). Photos : Daniel Barland |
Point de contrôle entre les secteurs américain et russe de Berlin |
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Commentaire
Ce panneau a été crée pour le dixième anniversaire de la construction du fameux « mur de Berlin ».
Le « Groupe de travail 13 août » était une des innombrables initiatives privées et semi-publiques qui s’occupaient des problèmes politiques, humanitaires et pratiques de la séparation forcée des parties est et ouest de la ville. Le rajout « association déclarée » montre d’ailleurs qu’il s’agissait d’une association privée à but non lucratif.
Un des plus grands problèmes de l’ancien « rideau de fer » entre les deux Allemagnes a été l’ordre donné par les autorités de l’Allemagne de l’Est (Rébublique démocratique allemande, RDA) de tirer sur tous ceux qui voulaient s’enfuir vers l’ouest. Cet ordre était tout à fait dans la logique d’un régime qui avait besoin de barbelés, de murs et de menaces massives pour retenir la population réticente sur le territoire de l’Etat.
La situation était particulièrement dramatique à Berlin, où avant la construction du fameux « mur de Berlin » des milliers de personnes prenaient la fuite tous les jours, de façon que la RDA était en train de se vider littéralement, à commencer par les professions les plus importantes. Comme le mur traversait un territoire urbain fortement bâti et peuplé, le flot de ceux qui tentaient la fuite malgré tout n’a diminué que progressivement et au prix d’un nombre important de victimes. Avant la démolition du mur on aura compté plus de 120 morts rien que pour Berlin.
L’inscription ci-dessus montre la situation des premières années après la construction du mur, quand le comportement individuel des gardes-frontière pouvait souvent éviter le pire (et où il y a eu de beaux exemples de refus de tirer). L’inscription constituait d’ailleurs autant un remerciement qu’une exhortation.
Les insoumissions fréquentes des soldats de l’est ont à la longue amené un changement de tactique du régime : les soldats étaient de plus en plus remplacés par des installations de tir automatique dont l’effet meurtrier s’est avéré plus d’une fois.
Le panneau montre aussi que ce n’était pas seulement à l’est qu’il y avait un problème : des deux côtés du mur se répandait de plus en plus une mentalité de confrontation acharnée et de dénigration de toutes les initiatives d’entente, même au niveau purement individuel, humain et humanitaire. La « guerre froide » était menée activement des deux côtés du mur. C’est pourquoi l’inscription insiste sur le comportement des garde-frontière « de ce côté-ci ou au-delà du mur ».
De nos jours, le mur de Berlin n'est plus qu'un mauvais souvenir. Reste pourtant le deuil de ceux qui ont perdu un de leurs proches tué dans sa fuite vers l'ouest. Le mur n'a pas seulement cédé la place au développement immobilier galoppant de la ville, mais aussi à de grands espace verts. On peut parcourir maintenant 160 km le long du tracé de l'ancien mur, à bicyclette ou à pied
Observations linguistiques
Nous avons longtemps hésité pour la traduction du terme « Flüchtlinge ». Ce terme allemand n’est ni positif ni négatif. L’equivalent « réfugiés » fréquemment utilisé n’allait pas parce qu’il s’agit ici de gens qui sont en train de s'enfuir, donc pas encore arrivés à bon port (ce qui est une des significations possibles du terme allemand). Mais une périphrase aurait été trop longue pour un titre de page. Si nous avons finalement choisi « fuyards » malgré son sens purement péjoratif, c’est que ce terme, mis entre guillemets pour le relativer, correspond parfaitement à la situation de l’époque : ceux qui fuyaient le régime communiste étaient autant choyés à l’ouest que condamnés à l’est.
Ce que nous avons traduit par « concept ami-ennemi »
reflète la mentalité de confrontation largement répandue à l’époque – et ce, des deux
côtés du mur :
si tu n’aimes pas mon régime politique, tu es mon ennemi.
Pendant longtemps il n’y avait qu’une petite minorité des deux parties de la population,
qui s’opposait activement à cet état d’esprit.
Bibliographie
Auteur / titre |
Observations |
Info / achat |
Guide touristique spécialisé sur les tours à vélo qu'on peut faire le long de l'ancien mur de Berlin. Le livre offre une description détaillée des différents parcours possible et des curiosités à voir en route, avec à chaque fois une gare comme point de départ et point de chute, de façon à permettre d'organiser des trajets partiels. |
Librairie. |
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Site offrant, entre autres, des tours à vélo le long de l'ancien mur de Berlin. |
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Hans-Rudolf Hower 2003
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Dernière mise à jour : 04/04/16