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Auteurs

de Crescenzo, Luciano

Morante, Elsa

Tabucchi, Antonio

Cette page vous présente ceux de mes livres qui appartiennent à la littérature italienne. J'entends par là des livres dont l'original a été écrit en langue italienne.

Si vous lisez l'allemand, vous pouvez cliquer sur « Deutsch » en haut de cette page pour lire d'autres expériences de lecture au sujet de la littérature italienne.

   

de Crescenzo, Luciano

Pour Luciano de Creszenzo, voir aussi la page de La pensée philosophique.

Ainsi parlait Bellavista

Roman lu en italien. Ttire original : Così parlò Bellavista.

Ce roman qui déborde de l’amour de son auteur pour les petites et grandes faiblesses de ses compatriotes napolitains devraient surtout être lu par des lecteurs et lectrices capables du même amour ou au moins une forte dose de compréhension souriante à leur égard. Si vous faites partie du lot, vous allez vous plier en deux plus d’une fois en lisant ce livre.

Les personnages de ce livre paraissent souvent plus vrais que vrai, à tel point qu’on se demande si c’est possible qu’ils existent. Mais je vous dis : ils existent ! Voyagez un peu dans le sud de l’Italie, et vous les rencontrerez...

Observations linguistiques

Si vous avez la possibilité de lire ce livre en italien, n’hésitez pas parce que la langue ajoute évidemment beaucoup de couleur locale.

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Morante, Elsa

La storia

Roman lu en italien. Titre original : La storia.

Réduire l’histoire de l’occupation de l’Italie par les troupes allemandes, à l’histoire d’une femme mi-juive mi-”arienne”, de ses deux fils et de quelques rares personnes que les deux côtoient, voilà le défi lancé par Elsa Morante !

Pour ne pas tomber dans le piège d’un “intimisme” forcené, Elsa Morante insère dans son histoire, de brefs chapitres historiques qui récapitulent les évènements de l’Histoire politique et militaire et dans lesquelles elle n’hésite pas à dire ce qu’elle en pense, de ces évènements et de l’Histoire en général !

Par le biais de l’importance donnée à la perspective des victimes de l’Histoire, ce livre en dit long sur la condition du citoyen moyen, juif ou non juif, en zone occupée...

Sans parler du fait qu’il y a dans ce livre de ces petits chefs-d’oeuvre de description de situations : des vraies scènes de cinéma ou de théâtre ! Je pense particulièrement à une scène prenante vers la fin, quand l’un des héros lutte contre la mort, dans un bistrot où il y a un constant va-et-vient de groupes de personnes qui discutent chacun d’autre chose, avec en plus l’intervention répétée de la radio qui est mise plus forte ou plus faible selon les groupes momentanément majoritaires... Cela vous prend aux tripes.

Observations linguistiques

Si vous avez la possibilité de lire ce livre en italien, faites-le parce que vous y gagnerez énormément pour les raisons suivantes :

J’ai beaucoup apprécié dans ce livre, l’alternance d’une écriture très “masculine” (à propos de l’Histoire du monde) et d’une écriture très “féminine” (à propose de l’histoire de ce noyau de famille), cette dernière se traduisant entre autre par un emploi abondant de diminutifs simples ou combinés, non seulement pour les noms propres et les noms communs, mais même pour les adjectifs. Une bonne partie de ce langage “féminin” doit être fortement atténuée, voire disparaître dans la traduction française.

L’intrigue principale se déroule à Rome et les protagonistes sont romains, mais plusieurs personnages viennent de la plaine du Pô, d’une part, et du “profond sud” de l’Italie, de l’autre, chaque personnage apportant dans les dialogues, le dialect italien correspondant à son origine géographique, à la durée de son acclimatation à Rome et à son niveau social et professionnel. Toutes ses parties dialectales, importantes pour la différentiation des caractères, doivent être nivelées dans la traduction française.

Mais je suis sûr qu’en gardant ces observations en mémoire vous apprécierez aussi la traduction française !

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Tabucchi, Antonio

La Tête perdue de Damasceno Monteiro

Roman lu en italien. Titre original : La testa perduta di Damasceno Monteiro.

Ce livre est un roman policier qui joue dans les environs de Porto et prend son départ dans un campement de tsiganes. Comme c’est un de ces derniers qui trouve le corps qui a perdu sa tête (parce qu’on la lui a coupé), vous pouvez vous imaginez un peu la suite...

Même quand la tête est enfin retrouvée, cela n’arrange pas du tout les choses. L’intrigue policière bat son plein, et ce n’est pas moi qui vais vous raconter la fin...

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Pereira prétend

Roman lu en italien. Titre original : Sostiene Pereira.

Encore sous la dictature au Portugal, un petit journaliste employé d’un petit journal de Lisbonne et spécialisé dans les nécrologies, est entraîné malgré lui dans une enquête qui s’avère de plus en plus politique et dangereuse.

Ce roman policier déguisé prend son charme de ses personnages (le journaliste et ses jeunes “conjurés”) et des lieux (Lisbonne) et souvent de la lutte des uns contre les autres (ce journaliste obèse souffre affreusement de la chaleur et chez lui il discute toutes les affaires importantes avec la photo de sa femme qui est décédée il y a peu de temps...).

Le “clou” stylistique de ce roman est le fait que tout ce qui est raconté est périodiquement infirmé par le petit rajout “prétend Pereira”. Le lecteur qui s’est laissé prendre par le récit et “y croit” est donc constamment rappelé à la réalité : tout cela n’est qu’une déposition de Pereira lors d’un procès qui restera en dehors du livre.

Observations linguistiques

C’est dommage que l’on ait pas osé laisser l’ordre des mots comme dans la version originale : Sostiene Pereira (Prétend Pereira). Bien sûr que cela n’aurait pas respecté les règles de la grammaire française, mais ces règles qui réclament l’ordre des mots que vous voyez dans le titre français concernent seulement les phrases affirmatives à proprement parler. Ici, le titre n’est qu’un reflet d’un “bout de phrase” qu’on trouve habituellement au bout d’un discours direct, donc “prétend Pereira”.

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Hans-Rudolf Hower 2003

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Dernière mise à jour : 06/04/16