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Nissa la bella (La belle Nice) figure sur tous les prospectus touristiques de la Côte d’Azur et est connue dans le monde entier pour ses beautés naturelles, architecturales et artistiques. Très ancienne fondation probablement préhistorique devenue importante dès l’antiquité ligure et grecque, Nice a vécu toute l’histoire de notre civilisation européenne, avec ses hauts et ses bas, ses merveilles et ses horreurs. Et chaque siècle a laissé ses traces.
C’est évident qu’une commune de cette importance, enclavée dans un site plus qu’étroit, a des problèmes d’urbanisme hors du commun.
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Lit de la rivière Paillon, entièrement recouvert |
Rue du Vieux-Nice |
Voie rapide, au cœur de la ville |
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Photos : Hans-Rudolf Hower 2004 |
Embouteillage quotidien sur la Promenade des Anglais |
N’oublions pas que jusqu’au XIXe siècle les montagnes du nord et de l’est étaient presque infranchissables (le col de Tende aussi bien que le littoral piémontais n’étaient accessibles que par des chemins muletiers !), la rade était peu praticable pour le commerce maritime, la mer souvent hostile offrait une voie d’accès à des ennemis farouches et la frontière toute proche à l’ouest (le long du Var) ne pouvait que difficilement être défendue contre les convoitises territoriales d’abord de la Provence, ensuite de la France.
En plus, l’attachement à la Savoie (choisi comme protection contre la France) a longtemps freiné le développement de Nice. Les territoires italiens et la capitale Torino (Turin) étaient presque inaccessibles (voir ci-dessus) et le gouvernement savoyard a plutôt favorisé Genova (Gênes), grand port maritime rival de Nice. Tout ces problèmes ont finalement décidé la Savoie et la France à organiser un référendum pour trancher la question de l’appartenance du Comté de Nice, en 1860, à un moment où tout le monde savait que l’opinion publique avait (enfin) basculé en faveur de la France...
Nos page niçoises se limiteront à montrer des choses qui risquent de manquer dans les guides touristiques habituels. A moins d’un coup de cœur...
Pour éviter un malentendu possible j’insiste : NICE VAUT LE VOYAGE !
C’est bien connu qu’une beauté parfaite serait ennuyeuse...
Si un sujet n’a pas encore été traité en français sur notre site, vous trouverez éventuellement entre parenthèses des renvois à des pages correspondantes existant en d’autres langues.
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Sujets |
Bibliographie
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Auteur / titre |
Observations |
Info / achat |
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Georges Ayache, Histoire des Niçois (1978) |
Qui aime l’histoire racontée, appréciera ce livre qui donne en même temps une multitude d’informations historiques sur Nice et son Comté ainsi qu’une bibliographie. Malheureusement toutes les photos sont en noir et blanc et il n’y a pas d’index, ce qui est tout à fait d’époque. |
amazon.fr, bouquinistes |
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Alpes du Sud Haute Provence |
Livres de base à mon avis imbattables pour les touristes français parce qu’ils reflètent leurs appréciations courantes. Les informations sont généralement bien choisies, assez détaillées et fiables. L’organisation en dictionnaire alphabétique pour les curiosités importantes (et complété d’un index couvrant le reste) a fait ses preuves. |
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Guide Vert Provence |
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Guide Vert Côte d'Azur |
Internet
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Adresse / propriétaire |
Observations |
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Site officiel |
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Informations touristiques |
Arrivée en moyens de transport en commun
La ville de Nice étant reliée aux réseaux TGV et grands trains français, trains de nuit compris, elle est facile d’accès depuis la plupart des grandes villes françaises. Dans certains cas, un changement peut s’imposer à Avignon ou à Marseille.
Je conseille aux amateurs de train pas trop pressés, le détour par (Grenoble -) Veynes - Digne pour arriver à Nice avec les Chemins de fer de Provence ("Trains des pignes"), qui traverse des paysages montagneux absolument pittoresques sur des rails étroits.
Si vous venez de la Suisse ou de l’Italie du nord, vous pouvez, bien sûr, prendre l’une des grandes lignes (par Torino [Turin] - Ventimiglia [Vintimille] ou Milano [Milan] - Genova [Gênes] - Ventimiglia [Vintimille]) ou, si vous avez le temps, profiter de la ligne secondaire Torino - Cuneo (Cuni) - Colle di Tenda (Col de Tende) - Breil-sur-Roya - Ventimiglia ou directement Nice, avec ses vertigineuses descentes "en colimaçon". Malheureusement il n’y a plus beaucoup de trains qui desservent cette ligne très pittoresque et des changements peuvent s’imposer en route.
Pour plus de détails, consultez les horaires en ligne de la SNCF ou de la Deutsche Bahn (chacun de ces sites ayant ses avantages et ses inconvénients).
Les indications concernant les transports en commun correspondent à nos informations ou même expériences personnelles, mais nous ne pouvons assumer aucune responsabilité pour leur exactitude. Quand vous lisez cette page, les choses peuvent avoir changé dans la réalité.
Hans-Rudolf Hower 2004
Questions fréquentes - Webmaster
Dernière mise à jour : 06/04/16
