Flèche : vers la page d'accueil générale Flèche : vers les pages françaises Flèche : vers le niveau supérieur

Image : action spéciale oui / non

Protection des données personnelles

Ma bibliothèque

Littérature polonaise

Deutsch

Qui sommes-nous ? Contacts Collaboration Plan du site
Ma bibliothèque personnelle < Centres d’intérêt < Bienvenue

Discussion

Contact

Auteurs

Gombrowicz, Witold

Nurowska, Maria

Sienkiewicz, Henryk

Tryzna, Tomek

Comme le territoire de la Pologne a beaucoup changé au cours des siècles, vous ne vous étonnerez pas de trouver ici des auteurs vivant ou ayant vécu en Pologne aussi bien qu’aux Pays baltes, en Biélorussie et en Ukraine, sans parler des Polonais exilés par la force ou volontairement, qui se trouvent dans le monde entier.

   

Gombrowicz, Witold

Né à Maloszyce (Pologne) en 1904, décédé à Vence (France) en 1969.

   

Cosmos

Roman lu en français.

Avec ce livre on plonge dans un monde qu’on a quasiment oublié de nos jours, celui des années 1960, avec leurs problèmes d’interprétation de ce monde qui est chaotique, c’est-à-dire sans forme et signification, de nature, mais qui prend une forme et une signification, devient donc un monde ordonné ("kosmos" en grec) dès qu’il est touché par le regard de l’homme. Mais comme la vision de l’homme n’est toujours que partielle, chacun vit dans un monde incomplet, et ce n’est pas toujours sûr que les interprétations apportées par l’homme soient tellement justes...

Et en même temps que le monde, c’est l’intrigue du roman qui prend forme... Ce n’est pas un roman d’action parce que les trois quarts des choses ne se passent que dans la tête des protagonistes, mais alors là, ça y va ! Un roman pour ceux qui aiment la gamberge des esprits tordus - et qui n’ont pas peur des pendaisons...

Info / achat : amazon.fr.

up

Ferdydurke

Roman lu en français

Décidément, il aurait fallu que je lise ce livre avant de lire les mémoires de l’auteur ! Vous n’avez qu’à lire mes réactions à cette lecture pour comprendre ce que je veux dire : j’étais condamné maintenant à revoir toujours les mêmes sujets et les mêmes attitudes très égocentriques de ce monsieur qui ne se prenait pas pour n’importe qui. Le déguisement en roman n’étant qu’incomplet, j’ai eu du mal à voir ce livre de façon impartiale...

Comment un lecteur ou une lectrice n’ayant pas fait la même expérience que moi pourrait voir ce roman ? L’intrigue présentée de façon farfelue se réduit, en gros, à deux grands sujets : (1) la rechute d’une personne adulte à l’âge scolaire et les problèmes pittoresques qui s’en suivent, (2) la fuite de l’école vers la campagne, en passant de la ville aux faubourgs, des faubourgs à la noble demeure d’un propriétaire terrien, et de cette demeure à la cambrousse. Et à chaque fois que l’auteur peut casser du sucre sur le dos des enseignants (dont il a souffert) et des propriétaires terriens (dont il est un) son esprit enflamme et fuse... Le tout est d’ailleurs entrecoupé deux fois par des chapitres théoriques où Gombrowicz explique les problèmes de "formes" qui le hantent, pardon : qui hantent le protagoniste.

Le style du roman n’est ni sans charme ni sans esprit. Personnellement j’ai apprécié le plus les passages spirituels, sinon franchement drôles, parlant de la fuite de l’école vers la demeure noble de campagne.

Info / achat : amazon.fr.

Pour Witold Gombrowicz, voir aussi (Auto-)Biographies et Mémoires.

up

Nurowska, Maria

Un amour de Varsovie

Roman épistolaire lu en allemand.

Une femme rescapée du ghetto de Varsovie se "réfugie" en Allemagne après la guerre, et un jounaliste allemand la contacte pour pouvoir écrire son histoire et pour la soutenir moralement parce est risque de sombrer dans la dépression définitive.

Le contenu du livre est essentiellement constitué par l’échange de lettres entre le journaliste et cette femme, et on y assiste de façon poignante à cette spirale descendante qui inexorablement entraîne cette femme vers la mort, malgré toutes les tentatives du journaliste.

Le livre est intéressant aussi bien pour sa forme de nos jours assez inhabituelle d’un roman épistolaire que par le contenu dont la tension est encore accrue par la combinaison délicate journaliste allemand - victime juive polonaise.

Info / achat : amazon.fr.

up

Sienkiewicz, Henryk

Par le fer et par le feu

Roman lu en allemand.

Cet épopée national des Polonais dépeint une période critique de leur empire de l’époque, qui comprenait beaucoup de terres qui se situent maintenant dans les pays baltes, en Biélorussie ou en Ukraine. A l’époque la menace c’était surtout les tatares - et les cosaques, qui n’arrêtaient pas de changer de camps...

Le livre donne un tableau des actions politiques et militaires qui ont permis aux Polonais de ... retarder un peu la chute de leur empire. Il y a un prince polonais,héro de toutes les batailles militaires et diplomatiques, constamment en danger par l’attentisme et la mauvaise fois des nobles de l’empire, par les insurrections réitérées des cosaques et, bien sûr, par l’amour d’une belle princesse (à qui il arrive de ces aventures...).

A ma propre surprise j’ai lu cette épopée avec beaucoup de plaisir et suspense, et je n’ai regretté que sa fin trop rapide - après 1100 pages. A élucider : Pourquoi la version française ne compte que 622 pages ? Imprimée en plus petit ? Version abrégée ?)

Info / achat : amazon.fr.

Au fait : Henryk Sienkiewicz a eu le prix Nobel de littérature pour son livre "Quo vadis ?".

up

Tryzna, Tomek

Mademoiselle Personne

Roman lu en allemand. Titre original : Panna Nikt (= titre français).

Ce roman de la Pologne post-communiste raconte de façon saisissante la vie de tous les jours d’un groupe de jeunes filles et de jeunes gens qui sont aussi perdu dans leurs nouvelles libertés que le sont leurs parents.

Les problèmes d’argent, les problèmes d’amour, les problèmes d’école... Un tableau du désarroi d’une population qui ne reconnaît plus le monde. Et le tout, présenté par l’intermédiaire d’une intrigue qui vous coupe le souffle par moment...

Un livre qui peut aider à mieux comprendre les problèmes de nos voisins de l’est.

Observations linguistiques

Il est à craindre que la traduction française ait autant de mal que celle allemande de se dépatouiller avec les innombrables diminutifs qui sont inévitables dans un style qui se range au niveau de ses personnages. Sans parler des dialogues... (Je m’exprime aussi prudemment parce que je ne connais pas la version française.)

Info / achat : amazon.fr.

Hans-Rudolf Hower 2003

Flèche : vers le début de la page

Questions fréquentes - Webmaster

Dernière mise à jour : 06/04/16